- Présentation
- La chauffe
- L’inhalation
- Les différents modèles (officiels) :
- M (modèle de base en acier)
- Vong (modèle intermédiaire en titane)
- Omni (modèle avancé en titane)
- Versions luxe (or, argent et platine)
- Les modèles artisanaux
- La résine
- Le nettoyage
- Les inducteurs
- Les vidéos
Dynavap, né dans le Wisconsin (États-Unis) en 2016, a depuis grossi rapidement, et a décliné de nombreux modèles.
Cette marque, qui continue sa fabrication localement aux États-Unis, a su faire du « cap », un capuchon en métal qui clique vers 190°C sous l’effet de la chaleur, un véritable succès commercial.

Remarquez le logo inscrit sur ce cap, un bon indice pour savoir que vous avez un modèle authentique entre les mains.
Sur un « VapCap », on retrouve ce capuchon breveté sur de beaux petits vaporisateurs, en verre, en acier, en titane, en bois.

Si on a pu croire que le marché du butane s’éteindrait face aux modèles à batterie toujours plus nombreux, il n’en est rien : avec son VapCap, Dynavap a trouvé une issue simple et peu chère à la question « comment vaporiser ? ».
Les trois quarts des produits à batterie, merdouilles et clones qui encombrent le marché, qui se vendent en général à bien plus de 100 €, se retrouvent battus par un petit bout de métal dans les 70 € : on aura beaucoup plus de vapeur, pour moins de produit consommé, et aucun effet gadget, boutons, vibrations, app Android et iOS, écrans LED….
Et si on met de côté les appareils à session et si on considère exclusivement ceux d’utilisation « à la demande », trouver un bon concurrent au VapCap est encore plus difficile.
On mentionne avant tout la petite contenance d’un VapCap et son efficacité légendaire avec des petites quantités. Un des aspects magiques du VapCap est en effet sa contenance : entre 0,01 et 0,07 g (non il n’y a pas de zéro en trop) et une production massive d’effets malgré tout.
Depuis 2020, le capuchon dispose d’un système de protection qui clipse et verrouille la position, on évite les accidents.
Si votre modèle provient des années avant 2020, attention lors du premier usage : le capuchon est très arrondi et va donc ne pas tenir. Pressez le pour lui donner une forme ovale : ainsi il restera bien en place.

Depuis le mois de novembre 2019, Dynavap propose un nouveau capuchon spécialisé « basse température ». Vous avez alors un clic plus vite lors de la chauffe, non plus vers 190°C mais vers les 180°C.

La chauffe par briquet
La facilité d’utilisation est son attrait premier. Enfin une instruction simple ! Tu chauffes, quelques secondes plus tard CLIC tu tires, CLIC tu re-chauffes, CLIC tu peux re-tirer, CLIC tu re-chauffes… CLIC.

Important : pour chauffer un VapCap, il faut chauffer le capuchon de tous les côtés possibles : vous devrez donc placer le capuchon sur la flamme tout en tournant l’appareil entre les doigts pour une chauffe uniforme et éviter les points chauds.

Orientez la flamme vers le corps, c’est-à-dire vers le bas du capuchon, et vous aurez un clic à haute température, pour une extraction complète.
Visez au milieu pour un bon équilibre et faites tourner en permanence sur la flamme pour éviter les points chauds.




Pour des conseils sur des modèles de briquets à flamme bleue, voir cette page.
L’inhalation
Une fois que vous avez chauffé, vous entendez le clic, il vous reste à inhaler la vapeur. Pendant votre aspiration, vous pouvez au choix décider de laisser le trou d’arrivée d’air ouvert, ou au contraire pour un tirage plus serré et plus chaud, le couvrir.
Vous pouvez aussi faire les deux successivement, en laissant de l’air frais entrer quand vous voulez refroidir la vapeur produite, ou en bouchant le trou quand vous voulez plus de production de vapeur.

Les modèles officiels de VapCap

Dynavap a su créer en quelques années un univers de pièces toutes emboîtables les unes aux autres, et également sur des pipes à eau.
En effet, le corps de certains modèles en bois – ceux dont le nom finit par « Vong » – est prévu pour s’emboîter de base sur de la verrerie en 14 mm, sur le « Bong » standard.
S’agissant de l’embout buccal de tous les modèles (bois, acier ou titane), il s’adapte sur du 10 mm en natif. On peut donc l’insérer dans un adaptateur femelle 10 mm, ou autre possibilité, lui enfiler la fat mouthpiece pour une utilisation sur du 14 mm.
Si on se limite aux VapCaps officiels, vous aurez plusieurs types qui se distinguent.
- Le modèle entrée de gamme, le M, pour commencer.

En haut à gauche : capuchon (cap)
En bas à gauche : chambre de vaporisation (tip)
Au centre : corps / section intermédiaire & embout buccal (stem / midsection & mouthpiece)
Tout à droite : condensateur (condenser)
Constitué d’un seul tenant entre le corps et l’embout buccal, il est entièrement fait d’acier, y compris l’embout (tip) qui est la chambre de vaporisation. Si on veut, on peut changer cet embout par un modèle en titane pour une expérience différente sachant que l’acier peut avoir son intérêt : pour de la résine où la chambre doit monter assez haut, à plus de 200°C, le titane retiendra moins longtemps la chaleur.
Avec le M, il existe une révision annuelle, vers le printemps de chaque année, depuis le M 2017. Dans les boutiques, on trouve à présent les versions 2018, 2019 et 2020, avec toujours des améliorations à chaque génération : meilleure ergonomie pour trouver le trou d’arrivée d’air avec le doigt, et bol différent avec sans cesse des modifications très positives. Le M 2020 devient à bien des égards similaire aux modèles supérieurs, esthétiquement et fonctionnellement, et on y retrouve les mêmes avantages, outre le fait qu’il est en acier et non en titane.
Le M 2020 apporte comme bénéfices par rapport aux versions précédentes :
– le tip en acier intègre ce qui était réservé jusqu’à présent à la version titane : la grille est ajustable dans le bol pour permettre de réduire la contenance selon l’envie ;
– l’arrivée d’air se fait par deux trous distincts, apparaît donc la possibilité de régler facilement le flux d’air ;
– le capuchon devient clipsable ce qui le sécurise et empêche qu’il s’échappe de lui-même ;
– l’ergonomie globale change, et pour le tip, et pour le corps, ce dernier ressemble à présent un peu à l’Omnivap en titane.
En novembre 2020, le M édition 2020 prend ses couleurs d’automne.

En novembre 2019, le M 2019 avait été lui aussi décliné en 3 coloris : phantoM (noir/gris), auriuM (or) et rosiuM (rose/vert).

Il existe aussi une version Shadow, sorti fin 2018 : il s’agit d’un M 2018 qui a été traité de façon à ce qu’il soit noir, et il est aussi un peu plus doux au toucher, avec des rainures moins saillantes. Attention avec ce modèle Shadow, il n’est pas inoxydable contrairement aux autres M, ne le laissez surtout pas au contact de l’eau, il rouille très vite.

- Le modèle intermédiaire ensuite, le Vong (hors OmniVong).
Il est lui à tip en titane.

Les avantages du titane : plus léger, chauffe et refroidit plus rapidement.
Le tip en titane a le système de bol ajustable : on peut réduire d’un tiers ou de deux tiers la contenance de la chambre de vaporisation.
La grille est elle aussi différente, non seulement elle est en titane, mais son design permet un tirage un peu plus aérien.
Avec ces modèles, on trouve un corps distinct de l’embout buccal (quand ils en ont un). Cet embout buccal est rotatif, et les modèles de VapCap qui en sont pourvus ont un S – comme « Spinning » – dans leurs noms.
Leur condensateur est également en titane et non en acier. Ce condensateur en titane existe au choix en version allongée en format XL. Ce format, plus grand de 17 mm, oblige à utiliser un corps plus grand mais on peut aussi utiliser le corps d’un M, il suffira alors d’ajouter un embout buccal, embout qui mesure 17 mm justement.
Quand le nom du modèle contient « XLS », vous savez que vous aurez un format allongé et un embout buccal rotatif.
Rien n’est figé, il ne tient qu’à vous d’assembler une version personnalisée M XLS Ti par exemple, en utilisant le corps d’un M, le condensateur d’un XL, un embout buccal rotatif au choix (titane ou bois), et un tip en titane… Cf. pour ce faire le Dynabuilder.
- La catégorie « Omni ».
On a deux habillages d’Omni : le OmniVap (corps titane) et le OmniVong (corps bois).
Cette catégorie est similaire à la précédente, avec tip et condensateur en titane, mais sans l’embout rotatif. La différence est au niveau du condensateur, plus développé, qui permet de régler le débit de l’arrivée d’air (en dehors de la possibilté de boucher le trou d’arrivée d’air avec le doigt).
Le condensateur a en effet la particularité d’être vissé à l’embout buccal, et c’est en vissant plus ou moins ces deux éléments que vous réglez très précisément ce qui vous convient entre tirage aérien et tirage serré.
Apparaît du coup avec l’Omni la possibilité, en réglant le tirage au plus serré, de se passer d’avoir à mettre le doigt pour boucher l’arrivée d’air. Pour ajuster l’arrivée d’air cf. cette vidéo. L’Omni existe aussi en version XL.

On peut ajouter encore une catégorie : celle des corps en verre, qui comporte un modèle devenu mythique, un des tous premiers :

Mais aussi toute une nouvelle gamme à base de billes de verre logées dans le corps. Chaque nouvelle bille change le nom du modèle en faisant grimper les numéros :


Enfin les versions hors de prix :

Résine
Le choix laissé dans l’utilisation, qui permet de monter la température aussi haut que l’on souhaite, rend tout VapCap apte à vaporiser de la résine.
Pour la résine, on peut laisser chauffer une seconde supplémentaire, voire deux secondes, après le clic, pour monter à 220 °C.

Si on a pas le DynaCoil, on peut emballer sa résine dans du coton biologique ou de la fibre de chanvre, ou même dans du mesh.
Nettoyage et entretien
Outre les conseils généraux qui s’appliquent pour le VapCap, quelques conseils spécifiques :
- ne trempez pas le capuchon dans de l’alcool ISO ;
- pour le Shadow M ne le trempez pas dans l’eau ;
- lubrifiez les joints avec de la cire ou de l’huile désodorisées (évitez huile d’olive ou autre qui deviendrait rance). Au pire utilisez le gras qui se forme sur la peau de vos narines.

Les modèles personnalisés
Le côté basique du VapCap donne aussi des idées à quelques artistes doués.

Des corps en bois, par un artisan français à encourager au maximum.



Les souffleurs de verre ne sont pas en reste.



La chauffe par induction
Un mot sur les « chauffeurs à induction » (en VO induction heater) pour VapCap. Ils remplacent la chauffe par briquet en assurant une chauffe très uniforme et donc plus efficace.
Si vous savez bricoler, pour quelques dizaines d’euros vous pouvez décider d’en construire vous-même un modèle en suivant ce guide. En cas de pépin, si vous maîtrisez l’anglais, précipitez-vous sur https://www.reddit.com/r/inductionheaters/
Sinon, une liste des endroits où se procurer ces coûteux engins :
- Dynatec (ex-Lucid Customs)

- Toujours de chez Dynatec, version à batterie : Orion

- Version française secteur : Dynaheat de FTV (French Touch Vaporizer)

- Koil Boi ici : https://www.koilboi.com/



- DynaBox


- Les inducteurs proposés par Pipes : consultez ce lien pour vous procurer un de ses modèles.

- MistVape propose The Beast, invention qui requiert un mod de cigarette électronique.

Il ne s’agit cependant pas d’un inducteur en réalité : ce modèle chauffe par conduction, et non par induction électromagnétique, donc assez lentement.
- Timberhead Designs propose de beaux inducteurs en bois

- VapHotBox qui fonctionne sur batterie

- Enfin un certain kent1146 auteur de plusieurs modèles à l’aspect « passe partout »:

Sélection de vidéos
La vidéo officielle Dynavap : comment chauffer un VapCap.
Passion Vapotager, toute sa chaîne, et voir ici sa démonstration exclusive de la Dynabox polonaise.
Cette vidéo par Vape Life X met en images les qualités du VapCap : en quatre minutes trente, un résumé de toute la beauté de cette invention, et pourquoi c’est le meilleur choix pour si peu cher.
Troy vous fait l’apologie du VapCap en comparant plein de modèles, il a aussi un coup de cœur avec la version Vortex de Simrell.
REM lag, après des débuts difficiles avec le VapCap, finit par trouver son bonheur avec le corps en verre (Glass Charlie).
La chaîne RESPECTE LE CLIC ! en français !