Questions pratiques

Les conseils essentiels pour avoir de la vapeur sont donnés, vous savez tout de la bonne température pour vaporiser, voyons maintenant les conseils pour avoir la meilleure vapeur, c’est-à-dire la plus adéquate à vos besoins et à vos attentes.

Sur cette présente page, on va définir les expressions :

Ce qui donnera l’occasion de se poser des questions sur les conséquences pratiques de cette vaporisation.

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Chauffer une plante pour qu’elle délivre son principe actif exige de l’amener à la bonne température. Et pour faire monter les degrés dans la chambre de vaporisation, ça va surtout se faire par une chaleur qu’on amène par conduction et par convection.


Vaporisation par conduction ou par convection ?


En peu de mots :

  • la conduction = la plante est chauffée directement par les parois de l’appareil pour qu’elle soit vaporisée ;
  • la convection = de l’air chaud passe par la plante, et la vaporise.  

Les appareils de vaporisation utilisent l’un ou l’autre de ces deux principes de vaporisation, voire les deux en même temps.

Pour une liste des vaporisateurs et identifier lesquels sont à conduction, ou à convection, ou un peu des deux (hybrides), rendez-vous ici.

Conduction : la plante est en contact direct avec l’élément chauffant

La conduction permet une chauffe par les parois de la chambre de vaporisation : on inhale alors une vapeur qui se forme sans déplacement d’air. La chaleur va traverser uniformément dans la chambre et vous procurer une vapeur immédiate et constante en densité, avec une rapide dégradation du goût à mesure de la vaporisation de l’herbe la plus loin des parois.

On pourra donc tirer une courte latte et avoir, malgré tout, pas mal de vapeur. La sensation peut se rapprocher d’un joint.

Inconvénient : l’appareil doit refroidir et la plante continue à cuire toute seule même si on n’utilise plus l’appareil.

Les appareils en majorité à conduction seront des vapo « à session », pour des séances qui vont durer en général une bonne dizaine de minutes, un peu comme un bédot qu’on ne laisserait pas s’éteindre au final.

Il faudra particulièrement bien effriter sa plante, la conduction exige plus que la convection de bien grinder, très fin, et aussi de bien la tasser dans la chambre.

Ces appareils (Starry, Pax, Da Vinci IQ…) par leur effet massivement à conduction vont attaquer la matière végétale frontalement et la cuiront à tous les coups. Pour être sûr d’en profiter et pour que cette propagation de chaleur soit uniforme, il faudra obligatoirement bien bien effriter et bien bien tasser.

Un mot sur un exemple particulier d’appareil à pure conduction qui illustre aussi que la conduction peut amener une expérience différente mais pas forcément moins bien que la convection : le Vapman.

Ce vaporisateur conçu en Suisse, qui fonctionne avec de courtes sessions et des micro-doses est orienté sur un aspect dégustation des saveurs. Il s’utilise avec briquet butane, la station électrique est en arrêt de commercialisation.

Convection : seul l’air chaud est à l’origine de la vaporisation

La convection quant à elle n’entraîne la vaporisation que lors du passage de l’air, air qui lui est chauffé au contact de l’élément chauffant, et qui passe ensuite par la chambre. Il faut aspirer un peu plus longtemps (voire assez longtemps, jusqu’à 15 secondes sur certains modèles), pour que le phénomène de convection ait lieu en faisant passer l’air par la chambre. La matière vaporisée va avoir tendance à se mettre en mouvement et la chaleur ira se concentrer naturellement en un seul point.

On se rapproche plus d’un effet « pipe à eau » avec une inhalation profonde et prolongée.

Avantages : la vaporisation n’a lieu que pendant l’inhalation, et, plus subjectif, la vapeur conserve un goût en bouche inaltéré même sur la fin, là où la conduction procure très vite un goût de trop cuit un peu sec du fait de la chauffe continue. La convection permet de nettoyer moins souvent car il y a un peu moins de contact de l’herbe avec les parois. L’appareil sera fréquemment assez imposant pour permettre une bonne dissipation de la chaleur.

S’agissant des appareils 100 % convection, c’est parmi eux que l’on trouvera le plus des vaporisateurs « à la demande », qui vont permettre de tirer une latte quand on veut. Très pratique quand on ne sait pas exactement à l’avance combien de temps on a devant soi (voir ci-dessous – usage à la demande).

Dans cette catégorie des appareils à convection : la quasi intégralité des vaporisateurs de salon branchés sur secteur, la plupart de ceux qui marchent avec un briquet à flamme bleue, certains appareils à batterie (cf. ce récapitulatif).

Il sera ici assez souvent nécessaire de mélanger en cours de route pour une vaporisation uniforme. Reste qu’il faudra toujours grinder un minimum, et ne pas tasser pour permettre à l’air de passer.

Grasshopper
Firefly
S&B Volcano

Avec un appareil à convection (hors cas des ballons où on peut siroter peinard), il est important de savoir que son aspiration va tout changer sur la densité de la vapeur obtenue.

Même si c’est très vrai de tout les appareils, hybrides ou à conduction, ce sera encore plus crucial avec les appareils à convection :

  • si vous inspirez vite et fort, vous amenez de l’air frais dans la chambre de vaporisation et vous aurez moins de vapeur ;
  • plus longtemps vous mettez à inspirer bien doucement, plus vous aurez un énorme nuage de vapeur.

Ça semble bête dit comme ça, mais ça peut être l’élément décisif pour que quelqu’un pense que la vaporisation, c’est pourri. J’ai pas réussi à convaincre nombre de personnes juste en oubliant de leur dire ça :

ASPIRE DOUCEMENT LE PLUS LENTEMENT POSSIBLE… Mais fais gaffe quand même car ça risque de bien t’arracher la gorge du coup.

Conseil de vaporiste

Inconvénient sur beaucoup d’appareils à convection, dès qu’il contiennent plus de 0,1 g : il faudra remuer en cours de route pour que l’herbe soit uniformément vaporisée.

Air chaud + chauffe des parois, le meilleur des 2 mondes ?

La combinaison des 2 procédés permet une vaporisation et par les parois, et par le passage d’air chaud (appareils hybrides).

Les lattes seront assez courtes avec des résultats plus constants.

En raison de leur chauffe en partie à conduction, ces « hybrides » demandent à faire des sessions (sauf exception comme le cas du Vapcap qui refroidit immédiatement).

Une session avec un bon hybride est idéal pour faire tester à quelqu’un la première fois qu’il vaporise, avec un effet garanti à chaque bouffée.

Pour un profane de la vaporisation, goûter aux fameux terpènes devient facile, avec moins de technique à mettre au point pour y parvenir.

Ces appareils hybrides sont majoritaires dans les boutiques : ils mobilisent tous les gros acteurs du marché.

Tous vont revendiquer avoir le plus haut taux de convection au monde, donc sous entendu potentiellement moins de goût de cramé, et surtout meilleure rentabilité herbe/vapeur grâce à cette convection.

On a un peu le meilleur des deux mondes de ce point de vue : assez peu de conduction donc pas trop de gâchis quand l’appareil est allumé sans être utilisé, mais quand même assez de conduction pour que le tirage soit super facile et intuitif.

Cela signifie donc qu’une courte latte est possible sur un hybride et le résultat sera tout de même gratifiant.

Les hybrides les plus connus sont les S&B Mighty & Crafty, les Arizer Solo, Air & ArGo, les Boundless CF & CFX, les VapCaps de Dynavap, les HR Fury 2 & Edge…

Mieux vaut grinder assez finement, mais sans avoir besoin de tasser beaucoup pour que l’air passe bien et produise l’effet convection.

Ci-dessous des exemples d’appareils hybrides et le contenu de leur chambre bien moulu mais pas trop tassé.

Arizer Solo
Dynavap VapCap
S&B Mighty.

Ultime précision, tout n’est pas si simple.

Ne croyez jamais ce que vous lisez. Enfin si. Bref.

Pour être précis aucun appareil n’est 100% à conduction, l’air qui entre dans la chambre aura toujours plus ou moins un petit effet de chauffe par convection (au cœur de la chambre d’un Pax, c’est bien la chaleur des parois qui atteindra par convection la matière pour la vaporiser, en plus d’un phénomène de radiation). En sens inverse, certains appareils à convection pourront être aussi marginalement à conduction (exemple : Plenty). Enfin, des hybrides se prétendent très souvent 100 % convection par souci marketing.

Une leçon à retenir : quel que soit le modèle, EFFRITEZ BIEN, surtout pour un appareil à batterie qui repose sur la conduction. Plus encore que quand vous fumez, la vaporisation opère mieux quand la matière présente le plus de surface possible.

Les histoires de conduction/convection ont tout du long évoqué un sujet concernant la vaporisation : peut-on consommer à la demande ou faut-il faire une session ?


On-demand / session vapes ?


Tout l’enjeu ici : peut-on laisser en plan sa séance de vaporisation, et y revenir plus tard, voire beaucoup plus tard ?

On peut en effet classer les vaporisateurs selon leur capacité à être « à la demande », par opposition à ceux qui marchent « à la session ».

Il n’y a cependant pas de supériorité d’une catégorie sur l’autre, tout dépend de l’usage.

Par exemple, quand on est plusieurs, faire une session peut être plus pratique. Pour un novice de la vaporisation, une latte sur un Pax ou un Mighty, ou sur un ballon, sera un peu plus satisfaisante que sur d’autres modèles, qui eux demandent une certaine habitude et une technique à maîtriser.

Un autre avantage de la session va aussi être de ne pas avoir à « touiller » son herbe entre chaque bouffée : la conduction des appareils à session permet une chauffe plus uniforme là où la convection seule repose sur un flux d’air chaud qui s’orientera en un seul point, au passage de ce flux.

En contrepartie, un appareil à la demande donne souvent de plus gros nuages, permet de faire des pauses, et permet plus facilement de micro-doser. Le goût est aussi moins altéré du fait de la cuisson ponctuelle qui n’a lieu que pendant l’inhalation.

Pour la plupart de ces appareils, ils seront un peu moins faciles à prendre en main qu’un appareil session, mais tous donnent bien plus de liberté sur le résultat, avec la possibilité d’un usage ponctuel et discret.

Ces appareils à la demande sont finalement assez peu nombreux.

En version alimentation sur le courant, il faut se tourner soit vers un appareil avec un tube pour aspirer (Ditanium, DBV, SSV) soit vers un log, soit vers un appareil qui se fixe sur de la verrerie (Flowerpot, Herborizer). Et compter qu’ils ont tous un temps de chauffe, donc c’est à la demande mais que si on les laisse tout le temps allumés (tip : un log ou un SSV sont quasi conçus pour ne pas être éteints).

En version portable batterie allez vers le XMax V3 Pro de Topgreen Tech, le Firewood ou le Firefly, le Nomad de Morwood ou Lil’ Bud de VapWood, évitez le Grasshopper (batterie introuvable) ou le Ghost MV1 (fin de production). Autre option : envisagez un appareil à adapter sur un mod de Ecig en 510.

Retrouvez les liens vers tous les constructeurs en cliquant ici.

En portable, autre possibilité, passer à un engin à « chauffe manuelle », un appareil avec briquet, c’est-à-dire où c’est vous qui décidez de passer les vitesses.


Chauffe manuelle ? Boîte auto ?


Car une autre distinction entre tous les modèles permet de regrouper les appareils entre :

  • ceux qui produisent de la vapeur quoi qu’il en soit – on a automatiquement de la vapeur dès qu’on tire dessus ;
  • ceux qui exigent une certaine pratique et dont la vapeur dépend énormément de votre aspiration et de la chaleur que vous décidez de choisir – on dose manuellement la chaleur à chaque bouffée.

Les modèles à chauffe manuelle sont donc réservés à un public qui aime garder le contrôle sur l’effet produit par chaque latte, en plus de l’aspect pratique de laisser si on le souhaite plusieurs heures entre deux bouffées.

Pour cela Dynavap, Sticky Brick, Supreme V3, Lotus, Vapman, Vaporgenie, DreamWood, BioVapo, O’Connell Woodworks, Doug’s Woodery et Hippie Pipe seront les principales marques vers lesquelles se tourner pour une utilisation avec briquet butane, et un usage à la demande.


Quelle source d’énergie ?


Où il est démontré qu’un bon stock de butane amène plus loin qu’une réserve de powerbank.

Remplacer soi-même la batterie d’un Crafty hors garantie : fil Reddit & vidéo

En terme de durabilité, un appareil à batterie soudée est toujours à la masse. Les constructeurs comme Storz & Bickel facturent le remplacement de nouvelles batteries sur Mighty & Crafty (dans les 80 €) – sauf dans les cas où votre appareil est défectueux et sous garantie (2 ans), idem pour Pax (garantie 10 ans). Pour les autres ce sera souvent poubelle sauf à être bricoleur, sortir le fer à souder et trouver un modèle de remplacement pour la batterie HS.

Un appareil à batterie propriétaire et amovible est pas tellement mieux, même si au moins on peut changer soit même la batterie sans niquer la garantie. Les coûts de ces piles proprio peuvent grimper : MFLB : 10 € ; Grasshopper 15 € ; Firefly : 30 € ; Ghost MV1 : 60 €. Et évidemment, les chargeurs de ces batteries sont également propriétaires.

Encore un mauvais coup pour l’environnement et votre porte monnaie : de gauche à droite les chargeurs MFLB (15 €), Grasshopper (40 €), Firefly (35 €) et Ghost MV1 (60 €).

18650, format répandu

On sera moins emmerdé si on a un appareil à batterie standard, dans lequel on retrouvera la fameuse pile qui répond au petit nom de son format : 18650 (18 mm de diamètre et 650 mm de long, d’où le 18650…). On en trouve dans les boutiques de cigarettes électroniques. Les modèles les plus réputés de cette 18650 sont les Sony VTC5 & VTC6, les LG HG2, et les Samsung 25R et 30Q. Évitez les no-name et vérifiez bien les compatibilités. Avantage aussi de ces piles : on pourra se prendre un chargeur externe pas cher en vérifiant qu’il fait bien les 18650, et on s’évite de passer par le constructeur du vapo.

Un appareil secteur est forcément plus durable de ce point de vue, mais on perd en portabilité, forcément. Vérifiez aussi que l’appareil supporte le 220 V, et pas que le 110 V yankee.

503 Torch modèle à 5 € qui marche bien

Le butane enfin pour un appareil à briquet flamme bleue : pour ne pas encrasser votre briquet qui obligerait à le purger, prenez du bon butane, le plus purifié possible.

Vous constaterez que plus votre briquet est merdique, plus il est sensible à une mauvaise qualité de butane, jusqu’à cesser de fonctionner.

Peut-être ça semble évident mais c’est pas anodin : contrairement aux batteries, recharger en butane prend 5 secondes. Vous n’aurez pas à attendre pour vaporiser, dès que vous êtes prêt, votre appareil aussi.

Pour le Supreme V3 et l’Elev8R, prévoir un mini-chalumeau avec une flamme bien plus conséquente qu’un simple briquet.

Pour l’achat, évitez les buralistes qui ont souvent de très mauvais modèles vendus très chers. En ligne on a plus de choix.

Des idées de bons modèles avec une seule flamme : le Honest Jet à 4 €, modèle basique. Vous avez aussi le Aomai Flint à 3 €, avec une pierre à briquet. Ensuite la torche 503 qui a une grande réserve. Plus gros budget : Blazer torch.

Sur ces trois derniers modèles (Aomai, 503 et Blazer), on a un moyen de verrouiller la flamme, ce qui rend bien plus simple la chauffe, sans bouton à presser durant toute l’opération.

Avoir un modèle en flamme double, triple ou quad permettra de chauffer plus vite un VapCap, même si du coup il consommera plus de gaz. Si vous avez un usage en extérieur ça sera aussi un choix plus judicieux.

Ces modèles bien bourrins marcheront aussi avec une Sticky Brick mais dans ce cas l’utilisation du disque restricteur devient quasi-obligatoire (cf. cette page sur la gamme Sticky Brick pour plus de détails).

Un site français appelé Dynavec s’est spécialisé dans les briquets pour vapo.

Pour un VapCap, le butane n’est pas la seule option : vous pouvez vous tourner vers les appareils de chauffe par induction.


Plus gros = plus puissant ?


Non du tout, savoir s’en servir prime sur la grosseur de l’engin.

Si votre critère numéro 1 c’est la portabilité et la discrétion, et si vous n’avez pas envie d’une solution avec un mod d’ecig, ni d’un appareil à briquet, et que vous ne voulez pas trop sacrifier les performances (mais un peu quand même), je vous recommande avec ce classement du plus discret au plus volumineux – du plus petit au plus gros quoi :

  • le Healthy Rips Fury Edge (150 €),
  • le Da Vinci IQ (220 €),
  • le Starry 3.0 (le choix éco+ à 80 €),
  • le Arizer ArGo (160 €),
  • le S&B Crafty+ (le choix élite à 230 €).

Avec une petite réserve en premier lieu sur l’achat du Starry 3.0 à 80 €. En effet, si vous n’avez vraiment que 80 €, je vous incite fortement à prendre pour commencer un VapCap à 60 €, avec un briquet à 7 € et une recharge de gaz à 3 €. Pour moins cher, vous avez mieux qu’un Starry, avec un appareil increvable qui durera potentiellement des années quand votre Starry sera hors garantie, cassé dans un coin depuis des semaines.

Autre point négatif avec ce Starry : l’embout buccal chauffe un peu trop et empêche un usage intensif.

Le Crafty+ ensuite qu’on peut estimer un peu gros pour faire partie de la sélection. Si on passe outre, et qu’on a les moyens, et qu’on n’est pas effrayé par un remplacement de la batterie de façon non officielle à long terme, c’est le Crafty+ qu’il vous faut prendre.

Restent donc, sinon, les trois autres, avec les marques Healthy Rips, Da Vinci et Arizer.

Trois petits machins tout mimi : HR Fury 2 ; Da Vinci IQ ; Arizer ArGo.

Chacun ses avantages :

  • Fury Edge : les capsules très pratiques ;
  • IQ : le design, la contenance importante et la batterie amovible ;
  • ArGo : le goût (chemin de la vapeur en verre), une batterie amovible et un prix modéré.

Et les inconvénients :

  • Fury Edge : la batterie non amovible, le silicone partout ;
  • IQ : le prix (230 €), la difficulté de nettoyer à fond.

Finalement l’ArGo de chez Arizer me semble le meilleur compromis : pour un coût modéré, il est discret ET avec un chemin de vapeur en verre. Deux avantages qu’il est très rare de voir réunis.

Mise à jour avec l’apparition du XMax V3 Pro de chez Topgreen Tech début 2022 : pour 120 €, une portabilité excellente (ressemble à une fine ecig), possibilité d’usage à la demande, pile standard et USB-C, possibilité de mettre un embout buccal en verre … il devient à mon sens le choix le plus logique pour concilier tous les avantages : petit, bon marché et efficace. Consultez le guide d’achat pour des conseils à jour.


Quel vaporisateur est le plus adapté à vos besoins ?

Plus cher = plus performant ?


On pourrait penser, plus on met d’argent, meilleure est l’expérience.

Mais pas forcément, d’autres critères entrent en jeu : rareté, durabilité, phénomène de mode – le Pax est souvent comparé à un produit Apple par exemple, avec son côté chic et éphémère.

Choisissez d’abord ce qui vous semble le plus familier : le but premier est de dire merde à la fumée, quel que soit le moyen d’y parvenir, oubliez les conseils des uns et des autres.

Je vous donne quand même mon point de vue, et je classe en commençant par les vaporisateurs qui sont selon moi les plus logiques à posséder.

Si vous avez les moyens et pas envie de vous prendre la tête prenez un Mighty+ (300 €). Voilà, c’est fini, vous savez ce qu’il vous faut.

Vous voulez un brin plus compact ? Prenez son petit frère le Crafty+ (230 €) toujours de chez Storz & Bickel. Plus petit et moins autonome, ce Crafty+ a des performances très similaires au Mighty+ mais avec l’obligation de passer par son smartphone pour régler précisément la température.

Si vous voulez une excellente performance pour le meilleur prix, prenez un VapCap M de chez Dynavap (à partir de 60 €).

Si vous voulez un appareil mignon, qui passe discrètement, destiné à un usage pas très fréquent, prenez un XMax Starry V3 (80 €), ou mieux, mettez un peu plus, et prenez le XMax V3 Pro (120 €) qui permet un usage à la demande.

Dans la veine usage modéré, mais avec une exigence sur la qualité, et si vous voulez un chemin de vapeur tout fait de verre , y compris la chambre, pour un goût moins altéré – et une batterie standard amovible – ce sera un Arizer ArGo (160 €), ou en plus gros, avec une batterie soudée, et donc avec plus d’autonomie, de la même marque, le Arizer Solo 2 (160 € également).

Si vous voulez un vrai petit bijou de technologie prenez le Da Vinci IQ (230 €) mais ce dernier est un peu chiant à nettoyer à la longue, et il oblige à bien grinder et à tasser pas mal, avec réducteur de chambre au besoin, pour une bonne séance de vaporisation.

Si vous avez un usage intensif, prenez un des appareils qui fonctionnent avec un briquet à flamme bleue – VapCap (75 €), Lotus (100 €), Elev8R (120 €), Sticky Brick (à partir de 140 €), et Supreme V3 (250 €) – ou prenez carrément un fixe branché sur secteur pourquoi pas un Plenty (200 €), ou dans un autre style un Silver Surfer Vaporizer (240 €), ou un log, ou encore un Herborizer (290 €) ou un MiniVAP (350 €). Encore une alternative avec plein d’options : le FlowerPot (400 €).

Le summum : un Volcano Hybrid (600 €), particulièrement adapté à un usage à plusieurs.

Si vous insistez pour avoir un très bon appareil à batterie et qui s’use à la demande : je déconseillerais les très coûteux Ghost MV1, ou Firefly 2+ et Grasshopper. En effet avec des batteries propriétaires, ça augure une durée de vie très limitée de l’appareil : dès que la marque coule par exemple, comme c’est le cas pour Ghost, ou quand elle subit des retards et des pénuries, comme c’est le cas avec Hopper Labs. Il devient alors très improbable que ces appareils durent longtemps si on a impossibilité de s’approvisionner en batterie…

Aussi, si vous avez un peu de temps avant la livraison de votre appareil, préférez commander des appareils artisanaux par exemple :

Ils fonctionnent tous avec des batteries standards et valent largement leurs concurrents industriels.

Parmi ces fabricants, certains proposent des modèles à pas de vis en 510, listés sur cette page, encore plus économiques si vous disposez déjà d’un mod de ecig.


Je n’ai que de la résine, comment faire ?


Ça marche aussi, et même très bien, mais il ne faut pas la placer telle quelle dans votre appareil.

D’une façon générale si l’engin est prévu pour les concentrés et liquides, ça sera bon pour la résine.

Pour une liste des appareils du moment (compatibles résine) : cliquez ici.

Et, conseil important, il faut chauffer un peu plus qu’avec l’herbe séchée (en gros entre 210-220°C au lieu de 180-190°C).

Ne pas laisser la résine bouillir dans la chambre de vaporisation directement, ça endommagerait votre appareil.

Comme elle a tendance à devenir très liquide en chauffant, et pour éviter de passer des plombes à nettoyer après, isolez la :

  • en la mettant dans de la fibre de chanvre dégommée,
  • ou dans du coton biologique japonais,
  • ou emballez la dans un tout petit bout de mesh,
  • ou mettez-la en sandwich dans de l’herbe ;
  • ou ne serait-ce qu’entre 2 grilles,
  • enfin, vous pouvez placer la résine sur le coussinet à liquides et concentrés (« liquid pad ») qui est souvent fourni avec votre appareil.

Dans tous les cas, il vaudra mieux bien effriter votre résine, pour en retirer le maximum de vapeur.

Privilégiez les appareils à briquet flamme bleue : VapCap ; Sticky Brick ; Vapman ; Supreme V3 ; Lotus ; Vaporgenie ; Elev8R, BioVapo.

En effet tous ces modèles qui marchent au briquet sont particulièrement adaptés, et au besoin ils supportent la résine mise telle quelle dans la chambre de vaporisation – encrasse un peu mais c’est nettoyable (ça va dépendre selon votre résine aussi).

Autre piste, les appareils branchés sur le courant des marques Herborizer ou FlowerPot, très versatiles et conçus pour vaporiser des concentrés, ils seront très efficaces avec la résine.

Un appareil à batterie va nécessairement s’épuiser un peu plus vite avec la résine, car monter plus chaud tire plus de jus. C’est malgré tout largement jouable à condition que votre vaporisateur délivre assez de puissance et monte à plus de 210 °C. Je recommande spécialement les appareils dans lesquels vous pouvez utiliser des capsules (Fury Edge par exemple) dans lesquelles vous pourrez y glisser de la résine emballée dans un peu de fibre de chanvre par exemple.

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Pour les boutiques, tous les liens sont sur cette page.


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